PAROLES

[Refrain]
Le plafond couvert d’arachnides, mon crane n’est qu’une baraque vide
Il faut que tu t’arraches vite, ce monde est plein d’arthrite
Le plafond couvert d’arachnides, mon crane n’est qu’une baraque vide
Il faut que tu t’arraches vite, ce monde est plein d’arthrite
Le plafond couvert d’arachnides, mon crane n’est qu’une baraque vide
Il faut que tu t’arraches vite, ce monde est plein d’arthrite
Le plafond couvert d’arachnides, mon crane n’est qu’une baraque vide
Il faut que tu t’arraches vite, ce monde est plein d’arthrite

[Couplet 1]
Pas b’soin de géolocalisation dans cet anus cosmique
La déesse de ménage nettoie le monde à l’acide caustique
Autant reprendre un peu d’amour entre les cuisses de ta petite
L’ivresse de son cépage, c’est un voyage initiatique
Le chat crevé sur le bitume m’a indiqué l’unique chemin
M’a dit : “Bonsoir et à bientôt”, les vers reprenant le turbin
Éclats de rire jaune, électro smog et paradis perdu
Milton boit du Cîroc, travaille des flows techniques et brûle verdure
Cependant qu’entre les stores de ma fenêtre la lune se glisse
Je respire tout l’air que j’peux en attendant qu’l’orgasme grise
À chaque siècle ses espoirs
À chaque génération ses troubles, triple foyer est dérisoire
À méditer pour plus tard, je dois pointer au boulot
Ce soir, je commanderai deux pintes : la mienne et la part du bourreau
Ne croirai rien des conneries que me débitera le goulot
Il est taxé par l’État et rend fleur bleue comme Julio

[Refrain]
Le plafond couvert d’arachnides, mon crane n’est qu’une baraque vide
Il faut que tu t’arraches vite, ce monde est plein d’arthrite
Le plafond couvert d’arachnides, mon crane n’est qu’une baraque vide
Il faut que tu t’arraches vite, ce monde est plein d’arthrite
Le plafond couvert d’arachnides, mon crane n’est qu’une baraque vide
Il faut que tu t’arraches vite, ce monde est plein d’arthrite
Le plafond couvert d’arachnides, mon crane n’est qu’une baraque vide
Il faut que tu t’arraches vite, ce monde est plein d’arthrite

[Couplet 2]
Je me déplace dans un compartiment, cet équateur n’est qu’un périphérique
Le mur du son, c’est un long bâtiment ; nous n’volons plus, nous sommes paraplégiques
L’ancestral ambroisie, c’est du Ricard ; ferme un Balzac, ouvre un Frédéric Dard
Troque tes semelles contre une armée d’Icare ; tous égaux et libres dans ce joli mitard
Harmonie miteuse tel hôtel sans étoile, il y a des néons dans tes rêves, ça te va
Tu t’en contenteras comme un gosse esseulé faisant de son crane un vaste soleil
Un continent calme, une comptine inca, un don qu’on enclave, un bon qu’on manqua
Un cri qu’on lancera qui n’aura pas d’écho, ainsi se vendra duplicata d’ego

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