PAROLES

[Intro]
Baille Broliker Production
Hi, hi, hi, hi, hi (ouh)
Ah, ah, ah, ah, ah, c’est moi
Araï (ouh)
Eh (ouh, ouh)

[Couplet 1]
Une équipe décolle quand t’as plagape, une visière teintée qui décide, qui tonne
Envie d’cavale dans la savane, on jouera pas deux fois pour l’même titre
J’serais toujours l’imposer d’incapable, peuvent agoniser ces incapables
T’es déterminé, tout c’qu’on possède, on enverra ton pote en appât
Pas l’intention de trahir parce que en vérité, il avait pas l’choix
La visière est teintée, mémorise : c’est juste pour faciliter l’quage-bra
Les royalties à Ghandi Djuna (ouais), j’t’ai localisé à Marrakech
J’ai jeté l’Opinel et ma chaise, j’ai déboulé, j’ai semé tout droit
Comme lui, y a qu’des méchants qui sont gentils, qui montent le ton au moindre centime (eh)
À distance, paraissent très menaçants (eh), en face, ils ont la voix d’un gentil
Un malaise oppressant ressenti quand un manque de respect retenti
En cas d’misère, on avertit que le remboursement n’est pas garantie
J’dirais qu’ça bosse dans tous les domaines tant qu’y a du bénéf’ à la clé
Pas peur du jour où ça va stagner (nan), j’ai pas terminé d’mettre des raclées au raclo
Par moment, c’est mieux d’se replier, mais la défaite, ça m’empêche de dormir
Ça arrive de perdre une fois mais pas deux, le jour où on revient, c’est tant pis pour eux

[Refrain]
Alpha, Roméo, Alpha, India, donne mes 15 kilos d’coke
Coupe-vent Quechua, paire d’Asics noire, guette les bleus devant la tour
Alpha, Roméo, Alpha, India, donne mes 15 kilos d’coke
Coupe-vent Quechua, paire d’Asics noire, guette les bleus devant la tour

[Couplet 2]
La prod’ est crapuleuse, l’équipe est crapuleuse, si t’as peur d’encaisser, vaut mieux capituler
Dans l’sens où la colère dépasse la gentillesse, mais qui est-ce qui va m’empêcher d’prendre des pièces ?
C’est tout pour la famille, obligé d’tout plier, sans oublier ceux qui m’ont empêcher d’roupiller
J’le fais tout autant pour mes gars et ma filleule, j’sais qu’on y serait depuis longtemps sans la niya
J’ai vu personne avec la soupe quand on traînait, maintenant, ça suce depuis qu’y a Nahir et Mohamed
Tout l’monde nous a regardé ramer à mains nues, maintenant, celui qui veut nous pénave pour son ticket
Histoire compliquée mais destin incroyable, j’livrais d’la C, maintenant, j’dois livrer l’bum-al
Changement radical mais pas mal, j’ai compté sur personne à part baby mama
Elle dit qu’j’suis un rajel gentil mais pas commode, Nahir, ça rime avec crimo, avec bonhomme
Araï, ça rime avec la mentale, tu connais, pas du genre à faire les salopes si y a mort d’homme
J’suis l’futur comme Watson, ça m’écoute de Boboch à Gy-cer, à Bordeaux, à BX, à Narbonne
On charbonne sans attendre une passe de ces pédales, il faut l’voir pour comprendre ceux qui deviennent des bâtards
Donc j’comprends qu’t’aies plus de respect envers l’animal, l’être-humain fait du sale
Comme le Diable, ça manie l’mal, ça manie l’gun, et starfoullah, ça manie l’mic’
Sans prendre de tonneau, au volant, ça manie l’Jack
J’peux paraître saoulé mais serein devant l’habitacle, on manie l’plan, quoi qu’il arrive, on manie l’sac
Si l’mal est fait, c’est mal, s’il faut, ça rafle le sol, on savoure le haut qu’en partant du bas d’l’échelle, Araï

[Refrain]
Alpha, Roméo, Alpha, India, donne mes 15 kilos d’coke
Coupe-vent Quechua, paire d’Asics noire, guette les bleus devant la tour
Alpha, Roméo, Alpha, India, donne mes 15 kilos d’coke
Coupe-vent Quechua, paire d’Asics noire, guette les bleus devant la tour

[Outro : tag]
Baille Broliker Production (ouh)

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