PAROLES

[Couplet 1]
Deux ans plus tard encore l’cœur camo
Sauf que l’ambition avale des calmants
Souvenirs reviennent comme des flashs
De l’époque où je pensais j’ferais rage
Que l’rap me sauverai du dernier étage
Pouvoir emmener ma mère au bord de la plage
Mais j’vois les années qui défilent
Contemple la vue sur le ciment
Il n’y a toujours rien d’hallucinant, merde
Y a rien à fairе
Contemple succès des prochеs en étant fier
Mais parfois je me demande si j’dois battre le fer
Ou bien abattre mes rêves, finir la fac de lettres (Et me ranger)
Car j’ai peur d’où ça m’entraîne
Que ma bonne étoile se transforme en traître (C’est quand j’ai)
Quelque chose en tête qui m’obsède tellement que j’en oublie mes proches qui deviendront des étrangers
Sur la civière j’suis allongé
Envie de prendre le temps puis l’étrangler (J’ai tant d’questions)
Combien sont ceux qui veulent noyer l’requin ? (Pourrais-je payer le loyer demain ?)
J’ai beaucoup de “Quand est-ce qu’on.. ?” car je compte les secondes et j’ai honte d’être long
A moi-même j’dois rendre des comptes
J’suis pas prêt pour l’grand décompte

[Refrain]
Cœur camouflage qui m’rend barge
Me donne de l’espoir, brille dans l’noir
Alors plonge dedans
Traverse mon cimetière rempli que de personnes indispensables
Cœur camouflage qui m’rend barge
Me donne de l’espoir, brille dans l’noir
Alors plonge dedans
Traverse mon cimetière rempli que de personnes indispensables

[Couplet 2]
J’suis seul
Bloqué sans arrêt dans une vague comme Akon
En pleine réflexion sur un lit d’hôpital
Si je disparais mets “Something About Us” à l’enterrement et puis life going on
Je vois bien que tout m’échappe
J’crois qu’ils avaient raison de douter d’moi
La faim dans le ventre et le goût des larmes
Trop terre à terre, j’connais mes racines
J’en ai plus rien à foutre du R-A-P
J’emmerde les optimistes et leur “On verra bien”
Car je lis mon avenir dans un verre à pied (Il est inatteignable)
Si ça n’paie pas, qu’au moins ça me serve de thérapie
Le requin est bloqué dans des rapides
Deux années plus tard voilà que tout dérape
Je sens la corde sur ma pomme d’Adam
C’est ma haine des autres qui me porte malchance
Combien de fois vais-je encore me demander : “Est-ce que tout redeviendra comme avant ?”
Dis moi qui m’connaît
Qui reste quand s’abat l’tonnerre ?
J’pense à ça (Seul chez moi)
J’peux les compter sur un doigt
Le cœur camo, le cœur codé
Pour le décrire n’utilise que des mots clés
Le cœur camo, le cœur codé
Pour le décrire n’utilise que des mots clés

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