PAROLES

[Couplet 1]
Dieu sait qu’j’en ai plus rien à foutre et quel que soit l’ceau-mor
Du ciel, je ferai tomber la foudre et quelques oiseaux morts
En somme, je suis à bout, arrache tout, le roux, la rage
Je m’occuperai du brouhaha, là dans ce trou à rat
En clair, ta musique est là mais t’as l’art terne
Donc met l’alarme, je suis à l’homme ce que la lame est à l’artère
Tu diras : “le poids des mots, le vrai style nous plia”
Frérot, commе la face d’un mort je restе inoubliable
Là-bas entre souffrance et gras, levons souvent les crame
Je suis le son du tomahawk ouvrant souvent les crânes
Me, me faire du tort dès demain, n’envisage pas
Nan, moi découper torse et mettre main dans visage pâle
Il te faudra fuir la ville que la mort sans cesse traque
Quand ça bat l’soir, j’enlève la vie de manière ancestrale, grand ça va d’soi
J’suis pas là, mon procès commence, la prose est comanche
Montre les crocs, la paume sur la crosse, mon gros c’est comment ?

[Refrain]
Vous doutiez, tout y est, Cha-O-Ha
Au Crazy Horse outillé, clique, chao
J’opère dans la brume et vous sépare des femmes
Tu es perdant, la plume est poussée par des flammes
Allez, oubliez, tout y est, Cha-O-Ha
Au Crazy Horse outillé, vous vous doutiez ?
Je suis des restes de sang, de croix, de peinture
Je laisse un Everest de cendres, de quoi te plains-tu ?

[Couplet 2]
La diligence est pleine de [?], j’hérite
De la dalle, chérie, de la dague qui scalpa l’shérif
La transe dépend des ondes, d’la dense des vents, des ombres
Me rappelle le chant des Sioux, la cadence des pendaisons
La forêt brûle et l’étang bout (ouh)
L’instru est en boule, elle entend hurler les tambours (ouh)
Aride sentiment, l’acide est en ébullition
Ainsi venu le châtiment, voici le temps des punitions
J’invoquerai les esprits, car quand t’aboies, t’as pas d’caresses
Avant qu’il s’exprime, j’éclate la boîte à Pat Garrett
De quelle rançon, de quelle loi ils repoussèrent nos terroirs ?
Je suis chanson de guerre moi, doigt dans poussière de terre noire
En haut les faux hésitent, l’infamie gueule, en bas ça crame
Fantôme récite poésie d’une famille que l’on massacra
C’est l’premier d’vos blèmes-pro, mon procès commence, la prose est comanche
Là, j’pose, j’casse des dos dans l’tempo, mon gros, c’est comment ?

[Refrain]
Vous doutiez, tout y est, Cha-O-Ha
Au Crazy Horse outillé, clique, chao
J’opère dans la brume et vous sépare des femmes
Tu es perdant, la plume est poussée par des flammes
Allez, oubliez, tout y est, Cha-O-Ha
Au Crazy Horse outillé, vous vous doutiez ?
Je suis des restes de sang, de croix, de peinture
Je laisse un Everest de cendres, de quoi te plains-tu ?

[Outro]
Pardon, d’où tu es ?
Qu’est-ce que tu comprends pas dans “tout tuer”, clique, chao
Crazy Horse
Cha-O-Ha, Cha-O-Ha

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