PAROLES

[Intro]
Bloqué au fin fond du noir Vanta, l’échec comme placenta
Mon cœur me parle en morse, j’ai la mort dans l’agenda
Le Diable sur Place Vendôme et le Christ est à Saint-Anne
Faucheuse dit : “À tantôt”, et j’me retrouve dans l’attentat

[Couplet 1]
Bloqué au fin fond du noir Vanta, l’échec comme placenta
Mon cœur me parle en morse, j’ai la mort dans l’agenda
Le Diable sur Place Vendôme et le Christ est à Saint-Anne
Faucheusе dit : “À tantôt”, et j’me retrouvе dans l’attentat
J’vis dans un monde qui a peu d’éthique
Donc mon cœur de glace tire un feu d’détresse
La confiance que j’accorde est squelettique
Les trahis ont meilleure mémoire que les traîtres
Très peu d’sourires qui passent par nos lèvres
Ils s’demandent pourquoi, mais n’connaissent pas nos vies
J’aimerai donner l’amour de Gaspar Noé
Mais j’suis bloqué dans “La Haine” de Kassovitz
Ils voudraient la vie de riche
Ca m’inspire “Le Cri” de Munch
Ces pleurs remplissent la mer de sel
Dans lequel mes remords nagent le crawl
Mon innocence a fait bande à part
Mon passé me suit quand je rentre la clé dans la porte
Je revois tous les mauvais souvenirs entassés dans l’appart
Quand la brique dans le mur, devient pavé dans la marre

[Pont]
Quand un fout l’camp, devient nœud coulant
Quand un “Je t’aime” devient œdème

[Couplet 2]
Ils me demandent d’où vient ma rage ?
Mer de pleurs donc le cœur construit barrage
Et dès qu’il y a le diable dans les parages
L’ange de droite me cri Arah
J’les dérange comme LIM sur Animal
Car je ne tends plus la main aux cannibales
Je suis la preuve qu’il y a de l’or dans le caniveau
La rencontre du silence des agneaux et Annie Hall
Le film de ma vie est morne, car la plupart des mes rêves sont mort-nés
Mindset : ne plus vouloir revoir le frigo vide à s’en arracher la cornée
Ressens qu’l’atmosphère est tendue
Car la vie est à double vitesse
La mort c’est pénible pour ceux qui restent
Je plains celui qui soulève le corps du pendu
J’me méfie des gentilles filles, et des gens qui fuient
A personne j’m’identifie
J’me méfie du riche et d’ses malins plaisir
L’enfer se gentrifie
Qui va trahir, ça c’est dur de prédire
Et lorsque, l’on me parle de ces hommes
Mon cerveau a des trous comme le masque de Jason
Car leur noms sont rayés comme le pull de Freddy
Donc je file, tout, droit
J’écoute les mêmes titres en boucle
J’me sens comme Kendrick dans “FEEL.”
Personne prie, pour, moi

PARTAGER