PAROLES

[Nekfeu:]
Absorbé par un docu’ sur l’univers, l’insomnie est son fléau
Les yeux sur un écran jusqu’à voir fluo
J’regarde par la fenêtre la Lune est verte, plongé au confluent des époques
J’ai jamais voulu m’y faire, elle pleut
Tu m’fais défier les lois du sommeil, me retourner la nuit au point d’enlever les lattes du sommier
Le bruit des feuilles mortes qui rayent le trottoir, mon reflet dans cette flaque mais j’peux plus m’voir, ça m’rappelle trop toi
Quand on s’croisait chaque matin dans les transports, le premier sourire avant que tout se mette à dériver
La première blague complice, la première fois qu’on s’est griffé, quand je te regardais dormir et que j’écrivais

D’où sors-tu ta douceur, tu, d’où sors-tu ta douceur, tu
D’où sors-tu ta douceur, tu, d’où sors-tu ta douceur, tu
J’écrivais d’où sors-tu ta douceur, tu

Il était douze heures dix, j’étais d’sortie, pis t’as mis tout sans d’ssus, dessous sans m’dire
Que t’avais toute sortie et de doutes sordides
J’t’ai pas croisée dans le bus ce soir, pour t’oublier je m’affligeais toujours plus de taff’
On s’est rayés de nos vies tellement brusquement, j’ai l’impression que ta famille me manque plus que toi

Tu ne penses qu’aux autres, tu ne penses pas à moi
Elle a brisée son cœur sur moi
Tu ne penses qu’aux autres, tu ne penses pas à moi
Elle a brisée son cœur sur moi

[Nemir:]
Elle a brisée son cœur sur moi, brrisée son cœur sur moi
Y avait écrit blanc sur noir, c’est fini entre toi et moi
Elle a brisée son cœur sur moi, brisée son cœur sur moi
C’est fini entre toi et moi, je m’en vais, je n’reviendrai pas
Hier encore, j’avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage
Hier encore, j’avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage

[Nekfeu:]
Pour rattraper le temps, on n’aura pas assez d’un seul siècle, un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec
Trop de fierté qu’on aime nier, t’aimerais qu’on reste amis, je préfère être ton ennemi
On se voyait dépravés, en façade on ricane, nos écrans en guise de barricade, on s’envoyait des pavés
Tu m’reprochais d’partir voir mes frères avec des airs mystérieux, vaut mieux avoir de sérieux amis que des amis sérieux
Trop de fierté qu’on aime nier, t’aimerais qu’on reste amis, je préfère être ton ennemi
Est-c’qu’on aura la chance que ça recommence, ça dépend, la seule chose qu’on a en commun c’est des potes
Tu ne penses qu’aux autres, tu ne penses pas à moi
Elle a brisée son cœur sur moi

[Nemir:]
Elle a brisée son cœur sur moi, brisée son cœur sur moi
Y avait écrit blanc sur noir, c’est fini entre toi et moi
Elle a brisée son cœur sur moi, brisée son cœur sur moi
C’est fini entre toi et moi, je m’en vais, je n’reviendrai pas
Hier encore, j’avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage
Hier encore, j’avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage

Hier encore, j’avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage
Hier encore, j’avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage
Hier encore, j’avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage
Hier encore, j’avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage

[Nekfeu:]
Combien de, combien de, combien de, combien de
Combien de, combien de, combien de, combien de
Combien de fois, combien de rois, combien de lois
Combien de choix, combien d’épreuves, combien de disques
Puis combien de preuves, les mots d’amours se disent plus
Combien de saisons, combien de liaisons
Combien de cissions, combien de lésions
Combien de grains de sable, combien de dunes
Combien de craintes folles qu’on évacue
Combien de galaxies, combien de lunes
Combien de brins de femme je n’en vois qu’une

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