PAROLES

J’ai pas vu venir la nuit ni les ombres qui passent
On m’a dit que celle-ci porte conseil, si seulement je dormais
Quatre heures du matin, cette musique me dit rien
Et je ferme les yeux, on est déjà demain
J’ai essayé en vain

À trop attendre le sommeil, je fatigue
La nuit blanche m’offre ses pensées noires et le vide
Occulté en plein jour
Éclairé en pleine nuit

(Insomnies, insomnies) insomnies
Insomnies, laver le tort
J’vois les ombres comme des corps
Insomnies comme décor
Et d’ici tout semble mort

Ce soir, j’suis pas là, j’suis partie
J’me balade et j’ai froid dans Paris
Sa magie, ses angoisses
À quelques larmes de toi
J’me dis qu’c’était pas lui, qu’c’était pas moi
Le ciel gris, les orages
Quelques griffes nous survivent dans ton dos
C’était la dernière fois

À trop attendre le sommeil, je fatigue
La nuit blanche m’offre ses pensées noires et le vide
Occulté en plein
Éclairé en pleine nuit

(Insomnies, insomnies) insomnies
Insomnies, laver le tort
J’vois les ombres comme des corps
Insomnies comme décor
Et d’ici tout semble mort

Insomnies, laver le tort
J’me sens seule, tout semble mort
Insomnies, jusqu’à l’aurore
Même un cauchemar vaudrait de l’or

Alors je pense mais je pense à quoi ?
Je pense que j’assume pas
J’pense trop dans ces cas-là
Et je pense mal
Je pense mais je pense à quoi ?
Je pense que j’assume pas
J’pense trop dans ces cas-là
Et je pense mal, si mal, si mal

Insomnies, laver le tort
J’vois les ombres comme des corps
Insomnies comme décor
Et d’ici tout semble mort

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