PAROLES

[Couplet unique]
J’ai fais le tour de la Terre, j’ai fait le tour de la Terre
Je l’ai vu, la vraie misère, j’pensais connaître la misère
J’ai quitté la France, mais je l’aime, c’est elle qui me parle que de haine
Ils interdisent le Hijab de la justice sa misaine
Y en a qui attendent le dégèle, alors qu’la Terre, elle dégèle
Faut qu’je bois l’eau de zen zen avant le dernier zen zel
Mais nique sa mère le Jack Daniel, nique ça mère le Cannabis
C’est à cause d’eux qu’j’ai pas percé, comme un vrai numéro dix
J’te souhaite d’être libre comme moi, j’te souhaite d’être libre comme l’air
D’aller en haut d’la montagne et d’leur dire de niquer leur mère
Je paye le fisc en euro, j’combats la hess en Dirham
Ils s’prennent pour les fils du Capo, après les premiers milligrammes
Salam à tout le ragels, salam à toutes les ragels
J’ai vu des mères jouer des pères, parce que monsieur s’est fait la belle
Si j’ai piraté ton compte, c’est qu’j’ai piraté le sien
J’en sais beaucoup sur ton compte, laisse-moi régler les miens
Subliminal dans mes textes, depuis mes premiers morceaux
J’ai fini plus d’une conquête, ils taffent encore les dorsaux
Ils taffent les bras et les pec’, j’m’en bats les couilles d’la pochette
J’m’en bats les couilles du pe-cli, j’donnerais jamais la recette
Et ceux qui savent ils respectent, et j’les respecte parce qu’ils savent
On craint jamais la défaite, quand on a le sang des braves
Aucun remède, aucun remède, trop d’fils de pute dans l’périmètre
Même si l’ennemi est intérimaire, aucun conflit n’sera entériné
Niquer des mères c’est le créneau, et ça depuis Fenómeno
Niquer des mères c’est le créneau, et ça depuis Fenómeno
Toujours au top, mais qui suce, j’préfère être disqualifié
Ils ont l’mental pour le show biz, mash’Allah la qualité
Pourtant j’t’ai serré la main, accepté qu’on soit égaux
T’es comme les vieux du village, t’es prêt à marchander l’autre

[Outro]
J’ai fini le jeu, qui sont ces petits ? Maintenant je m’ennuie, ouais
Ça fait des mois qu’j’n’achète plus rien qu’j’ne sors plus la nuit, ouais
Tu m’parles de carrière, apprends à vivre, j’apprends à mourir, ouais
J’n’ai jamais donné un gramme de mon âme, pour me nourrir, ouais

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