PAROLES

Je me vois assis sur le trottoir, une bouteille à la main
Cheveux dérangés, j’essaye de faire le vide pour faire le plein
Nuage noir au-dessus de la tête en plein soir de canicule

J’ai des pensées tellement obscures qu’on dirait qu’il pleut dans la rue

Écouteurs dans les oreilles, les voitures sont en plein phares
Ça m’éblouit quelques fois, ça me maintient loin du sommeil
Je tiens mon phone dans ma main droite, en luminosité basse
Je peux pas supprimer les photos de nous car elles font toutes parti de moi
J’imagine que t’es seule dans ta couette
Tu cherches quelqu’un qui pourra te consoler de tes peines
On est des milliards d’individus sur la Terre
Il y en a bien un qui te fera oublier à quel point je t’aimais

Je vois plus le lendemain, demain, demain, demain, demain

J’ai pris un autre chemin, chemin, chemin, chemin, chemin
Je ne peux m’en prendre qu’à moi, mais yeux je t’ai déçu
Je ne peux m’en prendre qu’à moi, mais yeux je t’ai déçu
Je vois plus le lendemain, demain, demain, demain, demain
Je vois plus le lendemain, demain, demain, demain, demain

La magie est die sur le boulevard de ma ville
Quand la dose monte en même temps que la fatigue
Je m’enferme dans mes excès, le tic-tac a cessé la bombe est prête à revenir
Non c’est pas évident, même avec le temps, j’ai du mal à avancer

Je fais semblant d’être vivant, mais c’est épuisant, de ne jamais oublier

Je vois plus le lendemain, demain, demain, demain, demain
J’ai pris un autre chemin, chemin, chemin, chemin, chemin
Je ne peux m’en prendre qu’à moi, mais yeux je t’ai déçu
Je ne peux m’en prendre qu’à moi, mais yeux je t’ai déçu
Je vois plus le lendemain, demain, demain, demain, demain
Je vois plus le lendemain, demain, demain, demain, demain

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