PAROLES

Paroles de “Lynda – Un peu de moi”

[Couplet unique]
J’sais pas si je vais bien
Je suis un peu comme le monde et je me pose des questions
Est-ce que tout sera comme avant ?
Que sera-t-on demain ? J’appréhende l’avenir, moi qui n’ai peur de rien J’fais qu’d’imaginer le pire à tous ceux qui sont partis, ceux qui ont perdu des êtres chers par cette foutue maladie, qui nous demandent de vivrе, mais on peut rien faire pour tout vous dirе
Je suis un peu triste, je suis comme un oiseau en cage Heureusement qu’il y a la musique pour m’aider à passer l’orage
Ma mère se demande qu’est-ce qu’elle a fait au bon Dieu !
Moi, j’aime pas qu’on me commande
Je fais toujours le contraire de ce qu’elle veut
Je suis pas devenue ce qu’elle espérait
Moi, j’espérais qu’elle me comprenne
Mes pensées ne seront jamais libérées, jusqu’à ce que je puisse la rendre fière
Mon homme me dit que j’ai changé et que je ne suis plus la même, qu’entre nous, il y a danger, qu’il a l’impression de me perdre Moi, parfois, je perds pied Non, faut pas m’en vouloir
Ouais souvent, je suis bornée Il me connaît, donc il me cache J’ai envie de tout donner, mais est ce que je suis prête à tout donner ? Je veux changer pour les gens que j’aime, mais les gens que j’aime, m’aime comme je suis Et puis, il y a ceux qui font semblant, ceux qui te dévisagent avec le temps, ceux qui te parlent que par intérêt, rien à gratter
Lâchez moi, j’ai pas d’argent
Moi, je n’invente pas tout ce que je dis, je le vis Tout ce que j’écris, je le chante, je le crie
J’ai des baisses de voix comme tout le monde, je le dis L’impression d’être hypocrite quand ça va mal, moi, je prie Mais je sais que le très haut ne me lâche pas
Le seul et l’unique qui comprend mon langage
Je suis fleur bleue, ça se lit sur mon visage
Et même quand je n’ai rien, moi, je partage
J’ferai toujours passer ma vie privée avant tout
Ma vie commencera quand j’aurai des enfants
Il y a je, il y a tu et il y aura nous Je les ressens comme s’ils étaient déjà dans mon ventre J’ai toujours été une fille qui gardait l’espoir
J’ai su trouver mon chemin, même dans le noir
Tant que je peux me regarder encore dans le miroir, j’assume tous mes choix, oui, même les plus dérisoires, hé
J’ai du mal à dormir le soir J’ai l’impression d’être sous écrou
Mes angoisses refont toujours surface
Le sommeil, jamais au rendez vous
Rien que je cogite, cogite
Dans ma tête, ça va trop vite, trop vite
Au fond de moi, je suis pratiquement détruite
C’est dans le sourire de mes parents que je m’abrite
J’ai fait des fautes, ouais, j’ai fait des erreurs, ouais, mais je suis forte et je n’aime pas me plaindre, ouais
Un mur de paix dont mes blessures sont enfouies au plus profond de mon être, donc ne viens plus me blesser
Je suis nerveuse, donc ne viens pas me stresser
Je veux pas en rajouter à ma famille, je vais tout encaisser Je sais que tout est éphémère, donc je fais les choses J’écris toujours des sons comme si c’étaient les derniers

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