PAROLES

Mais comment vas-tu, depuis toutes ces années
Et puis que deviens-tu, t’es belle tu n’as pas changé
Te souviens-tu, des oiseaux qui sifflaient
Des deux sous-entendus, des messages cachés

Pour un baiser volé, un voyage lointain
On s’imaginait, naufragés main dans la main
On dessinait nos pas, sur la plage et les falaises
Et on luttait tout bas, pour que brule les braises

À nos amours d’enfance, à nos refrains perdus
À nos heures d’errance, à nos rêves foutus
À notre insouciance, et que ça continu
Mais que vive la danse de nos âmes perdues

Je parcours des papiers, je relis nos poèmes
Que l’on s’échangeait, en évitant de dire je t’aime
Buenos Aire te fait rêver, tu repenses à tes origines
Deux tambours tanguaient, dans la nuit longue en Argentine

Une aire d’autoroute, le bord du canal
On traine nos années de doute, les aprèms automnales
On fouille dans nos excuses, qu’elles soient belles, imprécises
Et que le temps s’en amuse, pour qu’elles deviennent des surprises

À nos amours d’enfance, à nos refrains perdus
À nos heures d’errance, à nos rêves foutus
À notre insouciance, et que ça continu
Mais que vive la danse de nos âmes perdues

À nos amours d’enfance, à nos refrains perdus
À nos heures d’errance, à nos rêves foutus
À notre insouciance, et que ça continu, et que ça continu
Mais que vive la danse de nos âmes perdues

À nos amours d’enfance, à nos refrains perdus
À nos heures d’errance, à nos rêves foutus
À notre insouciance, et que ça continu, et que ça continu
Mais que vive la danse de nos âmes perdues

Et que ça continu, que nos âmes perdurent

À nos amours d’enfance, à nos refrains perdus
À nos heures d’errance, à nos rêves foutus
À notre insouciance, et que ça continu, et que ça continu
Mais que vive la danse de nos âmes perdues

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