PAROLES

[Couplet 1:]
Ils Croient Qu’je Joues, Quand Je Deales Ma came,
Qu’J’suis Pas gêné D’pourrir Ici, La Journée Sous Le Hall,
À galérer Courir Derrière Le Bif…
Dans La Rue La Vrai Ou C’est L’malheur Qui te Fournit,
Mes textes Sont Halams à digérer, Comme une seringue dans Le Bras De Ta Fille…
Dis Moi Comment tout Changer, Quand tout-Tout, Tout ne tient Qu’à Un Fil,
Et J’arrêterais D’rapper, J’pourrais donner un vrai Sens à Ma Vie…
Ma folie Est tristesse, Si Bien Qu’Ma Haine n’a plus de cible Exacte,
J’peux pas tout contenir dans Un Seul Coeur, alors Je Fais Du Mal…
Je fais du Mal, Je Le Regrettes Mais Je N’ai Pas D’échappatoires,
Personne Me Paie La Bouffe et Puis, y’a Qu’Dieu Qui Peut M’juger je crois…
C’est pas à coups d’baguetes que toutes mes plaies pourront cicatriser,
J’m’enfumes de plus en plus, mais le passé n’est pas aux oubliettes…
Espoir est une catain sûr répondeur, Quand la nuit tombe,
On veut s’approcher des étoiles, En S’é-s’é-s’é S’égarant à L’horizon…
Le Temps Passe avec ses perfidies, Tout devient plus difficile,
Mais j’irais droit au but, a Part le ciel, je n’ai aucunes limites…
Yeah!

[Refrain: La Fouine]
Ils Nous critiquent Parce qu’on vient d’en bas,
Issues d’un peuple qui a trop souffert, Ils croient, Qu’ça nous amuses de rester en bas…
Et nos Problèmes ils en ont rien a faire…
Ils nous Critiquent parce qu’on vient d’en bas…
Issues d’un peuple qui cherche la lumière,
Ils croient qu’ça nous amuses de rester en bas…
Et nos problèmes ils en ont rien a faire…

[Couplet 2: Gue-D’1]
Les apparences sont bien trompeuses, moi j’ai pas de lien de parentés,
Avec un mec blindé, Donc elle se sauve, Refermes La Parenthèse…
J’ai Les réflexes d’un incompris, dérouté par son dernier verre,
Le moment ou je souffles, c’est quand 38 est posé sûr ma tête…
Le borgne n’a qu’un oeuil, mais arrive à pleurer quand même,
J’avances à petits pas, Ma douleur refuse que je me plaignes…
Un érudit réduit à sourire devant l’ironie du sort,
Contraint de planer dans le silence, ralenti par un joint en trop!
Ils M’garantissent la taule, Nous abrutissent très tôt…
En plus y’a pas d’remèdes quand y’a l’verrou chez maman qui saute,
J’m’abstiens dans l’engenage, critiqué par hypocrisie,
Issue d’un peuple qui à trop souffert, j’ai des séquelles dans ma valise…
Mensonge est vérité et toi t’es censé t’assagir, Mais tout le quartier brûle,
Car le respect n’a pas élevé les flics…
Moi j’reprèsentes les miens, La rue c’est mon premier publique,
Et malgrès les oui-dires, J’veux mettre la côte derrière mon nom d’famille…

[Refrain x2]

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