PAROLES

[Couplet 1]
J’zone dans des états d’âme d’occas’ en fin d’mois, reuf’
Sonné par les coups d’blues et compté jusqu’à neuf
Toujours là comme le spectacle et le cancer
Le stress avant, et les couilles légères en fin d’concert
Petit, c’est quand que tu pigeras l’arnaque ?
Veulent rien défendre, juste emporter dix tibias par tacle
Et la prime de match est la pire biatch
De ce club de merde rempli de types minables
Je n’suis qu’un fils d’hier qui brutalise demain
Je vide une Pils, digère leurs vocalises serein
Jamais dans la tendance ni dans leur direction
Qu’elles soient bonnes ou non, je fabrique mes leçons
N’écoute plus personne depuis mon premier texte
Les suiveurs viennent trop vite comme dans leur premier sexe
On oubliera leur nom et le mien, ouais
Mais j’aurais fait c’que j’voulais et plutôt bien, ouais

[Refrain]
On oubliera leur nom et le mien, ouais
Mais j’aurais fait c’que j’voulais et plutôt bien, ouais
On oubliera leur nom et le mien, ouais
Mais j’aurais fait c’que j’voulais et plutôt bien, ouais

[Couplet 2]
Bien oué-j’, t’es dans la playlist Deezer, bâtard
Ton label a payé comme pour les autres connards
Tous les mêmes putains, on dirait des champs d’patates
Aussi vrai qu'[?] ont fait l’succès de Bambaataa
À la tienne, à ta chute, à ton shit, à ta chatte
Attaché à ton fric et à ton prochain clip
Wesh, j’ai donné huit vies à cet art tentant
Donc j’vous encule tous, même les non consentants
Rien d’singulier, vos [?] sont invariables
Vos textes s’inter-échangent comme la malaria
Vous n’souriez pas, à vingt piges, vous avez tout vécu
Miskines, mangez des fibres et puis videz-vous l’cul
Trois G.A.V., ils en font des doubles albums
Deux mois d’bicrave, ils en font des interviews
On oubliera leur nom et le mien, ouais
Mais j’aurais fait c’que j’voulais et plutôt bien, ouais

[Refrain]
On oubliera leur nom et le mien, ouais
Mais j’aurais fait c’que j’voulais et plutôt bien, ouais
On oubliera leur nom et le mien, ouais
Mais j’aurais fait c’que j’voulais et plutôt bien, ouais

[Couplet 3]
Plein d’rêves qui, sur la route, refroidissent non-stop
Finir étouffé par nos démons comme Bon Scott
J’te passe les clichés faustiens et autres strophes
Pendant qu’tu lèves les poings, je crée du lien, je suis l’apostrophe
C’est qu’un jeu et j’me marre bien, en vrai
La vie est courte, mais il paraît qu’c’est pas la taille qui compte
Et puis disons qu’le cœur lâchera en traître
Avec cette certitude qu’en fait c’est le lion qui dompte

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