PAROLES

Les mots secs, idées noires, mes pages blanches
La gorge nouée, la pensée en avalanche
Je sais même plus quoi en croire
J’ai même plus envie de voir
Mon cœur est délavé, et j’ai dévié de trajectoire

Et quand on coupe la cordée
Où est l’Homme libre, prêt à déjouer les artefacts
Est-ce que tu vois tant de joie ici toi
Pour continuer à danser
Pousser la voix, j’ai les épaules solides
Mais j’en peux plus tu vois, de noyer ça dans du liquide
Tequila

Alors je laisse sur le piano, un bouquet de camélias
Pas de lettres, pas de mots, il est tôt ce matin-là
Le cœur plein et silencieux, la voie lactée dans les yeux
Il fait nuit sur mes jours, et je pars pour

Un jardin à la mer, une porte du soleil

Du temps et du silence, des monts et merveilles
Un jardin à la mer, une porte du soleil
Du temps et du silence, des monts et merveilles

Je voulais voir demain, à l’ombre d’autres ciels
En agitant mes mains, deviendront-elles des ailes
Je voulais voir le monde, lui qui brule lentement
Réveille-moi tout gronde, je quitte le banc Laurent
Allumez, allumez, allumez les lampes
Levez, levez, levez nos ancres
Et glissez, gardez l’élan embrassez l’errance

Alors je laisse sur le piano, un bouquet de camélias
Pas de lettres, pas de mots, il est tôt ce matin-là
Le cœur plein et silencieux, la voie lactée dans les yeux
Il fait nuit sur mes jours, et je pars pour

Un jardin à la mer, une porte du soleil
Du temps et du silence, des monts et merveilles
Un jardin à la mer, une porte du soleil
Du temps et du silence, des monts et merveilles

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