PAROLES

[Couplet 1]
J’suis bête et moche mais pour un peu d’amour, j’me métamorphose
Figé, j’viens d’enlever ma veste, c’est la fête et j’regarde faire les gens normaux dans la fosse
J’les regarde sans toucher à ma piña, on dirait qu’j’attends un signal pour faire une faute
Un ange fait trois pas vers moi, elle me dit dans l’oreille qu’elle préfère les mélodies fausses

[Pont]
Tombеr sur une fille qui collectionnе les mecs bizarres et mystérieux, qu’est-ce qui pouvait m’arriver de mieux ?
Depuis tout p’tit, c’est ma routine : jamais comprendre leurs sous-titres
Qu’est-ce qui lui plaît dans ma boutique ?
Déjà vingt minutes que j’la laisse parler silencieux
Fais de moi ce que tu veux, j’lui dis dans le langage des yeux

[Refrain]
Prends ce que tu veux chez moi
Prends ce que tu veux chez moi
(Comme si j’avais quelque chose à perdre)
Prends ce que tu veux chez moi
Prends ce que tu veux chez moi
(Comme si j’avais quelque chose à perdre)

[Couplet 2]
J’fais que suivre les signes
En vrai, j’suis pas vraiment fou, nope, mais j’en parle qu’au psy (oui)
On se découvre lentement, j’suis pas un dominant (nope)
Mais si jamais elle me le demandait, je pourrais faire comme si
Plaisirs hostiles, la fête est nulle, on s’tire
J’viens d’apprendre que j’suis drôle et costaud, mon cœur fait du roller coaster
Posé vers Bastille, j’dois calmer les nerfs de c’type
J’veux bien le laisser frapper ma gueule mais pitié, qu’il y mette du style
J’me suis trompé quand j’ai pris la vie : le bon côté, c’était l’autre
J’vide la bouteille au goulot, parait qu’la confiance, c’est de l’eau
Début d’soirée, j’suis venu au monde, j’s’rai reparti avant l’aube
Vivons à fond avant l’aube

[Refrain]
Prends ce que tu veux chez moi
Prends ce que tu veux chez moi
Prends ce que tu veux chez moi
Prends ce que tu veux chez moi
(Comme si j’avais quelque chose à perdre)

[Couplet 3]
Déjà chanceux d’voir le début et le milieu, tant pis si j’rate encore la fin du show
J’lui ai proposé avant qu’elle traverse, si elle savait le courage qu’il m’a fallu pour que j’ose
Seul dans une nuit de janvier, congelé, j’tourne en rond dehors comme si j’cherchais quelque chose
Puis, j’reçois enfin “R’joins-moi chez moi”, mon sang tourne trois fois, j’ai presque chaud

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