PAROLES

Paroles de “JuL – Scar et Mufasa”

[Couplet unique]
Frangin, j’ai fait le pain
J’réfléchis plus quand j’mets le plein
Ça sort le mousse, fait pas de bruit
C’est déterminé comme un clin
Ils essaient tous de m’appeler
J’m’y sens presque harcelé
Est-ce que j’dois leur rappeler?
Ça m’dit « Nique sa mère, zappe-les »
J’représente Marseille jusqu’à Sarcelles
J’rentre le soir, un pétard solo
J’me fais intercepter, ça veut la photo
J’cache le pétard pour d’la [?]
J’nique tout, j’me mets die
Fais péter l’pot sur l’boulevard baille
J’ai jamais tiré de rails
Dans la zone ça déraille comme dans Raï
Mon Capri-sun Banane
Mon cinquante dans la banane
J’ai des contacts jusqu’à Paname
J’préfère l’Audi, les autres ça rame
La vue : une carte postale avec la piscine
Plein d’pochons dans la cuisine
J’fais des gros sons, elle bouge la ‘zine
La ‘zine, la ‘zine, la ‘zine, la ‘zine
J’fais des flows, rien que j’assassine
Quand j’ai les nerfs, dans le son ça s’sent
J’écoute la rue dans le poste à fond
Fais gaffe, s’il fait la bise, ça baise ta femme
Bon, ils sont bofs
J’ai pas changé, j’suis le même qu’en pauvre
Pas d’bulletins en poche, mais j’peux rouler en Audi ou en Porsche
Ça t’oublie sans bitch, ça t’prend en sandwich
Mais j’m’en fiche, j’peux arriver en Heetch
J’fais des ventes sans triche
Mon affiche sur l’bûche
D’or et de platine sur l’buste
Faut qu’tu dégustes avec tes [?], ou avec tes gosses quand tu t’sens seul et que t’es triste
Pour s’évader, ta copine m’écoute dans l’golfe
J’lui donne d’la force quand elle va à la cave
Situation macabre, six heures du mat ça câble
Les flics à ta porte, tu cours à ta perte
Y’avait tout dans l’appart, la blanche, la verte
Et il s’avère que y’en a qui savaient, hm
Ça poukave sévère, c’est pour faire l’argent à ses frères
Tout l’monde a souffert
Mais si y’a une guerre, tout l’monde a son fer
Ça monte dans la [?]
Il m’reste deux sticks, il faut qu’j’en fasse un
Après j’vais toucher t’façon
Au lieu d’t’en prendre à un p’tit, va t’en prendre à un gros poisson
Eh, p’te pute, s’demande pourquoi ça
Envie d’tout casser, j’suis pas à l’abri d’mourir d’un trahison à la Scar et Mufasa
J’fais un assaut, dans les bacs j’ai le cœur glacé
Crois pas qu’j’t’ai oublié, t’es dans les affaires à classer
T’es dans les actions de crasseux, j’t’ai vu tchouper pour être côté passager du classé
Frérot, on s’parlera plus, j’pourrais plus jamais t’dédicacer
J’ai pas fait l’mec, j’ai dit bonjour quand j’ai vu ta daronne passer
Et maintenant à cause de ça, beh, j’repense au passé
Tout l’monde à pété les plombs, crois-moi, j’sais pas c’qui s’est passé
On était comme des frères mais j’ai vu qu’ça m’a vite remplacé
J’en profite pour en placer une pour ceux en cellule qui ont plein d’affaires sous sellés
Au parleur, sous les couilles, y’a du bon shit, dessous c’est l’eau
C’est plein d’ « Salam, wesh alors »
J’espère ma peine elle sera pas lourde
J’espère qu’l’avocat sera à l’heure parce que j’vais lui donner tout mon salaire

Frangin, j’suis parano
J’sors quatre albums par année
Cet hiver j’me barre à Londres
J’pourrais m’poser dans un bar à l’ombre
On fait d’la musique en parallèle
Après l’poto il s’re-barre à Lilles
Frigot vide, j’pars à l’alim
L’autre pour une fille, il part à Nîmes
Au compteur d’180, en fumette j’vois pas devant
Ok, j’suis Jul, mais j’me suis pris plus d’quatre vents
J’suis pas devin
Embrouille, j’suis devant, moi j’change pas de camps
J’rappe, c’est choquant
Plus j’te découvre, plus t’es choquant
Et en showcase, j’fais bouger tout l’monde
J’rentre, j’mets une série
En buvette tu m’as parlé, à jeun tu m’as dit « N’fais pas attention »
Mais moi j’ai vu qu’t’étais sérieux
On fera comme si ce qui s’est passé c’est rien
J’rentre dans l’biz, j’suis présent comme patron
J’sais qui m’aime pas trop, qui m’écoute à fond

Les civils t’mettent à plat-ventre s’ils trouvent une arme dans ta voiture
Dans d’la matière, j’suis pas un amateur
À Marseille, les mères ils pleurent les morts
Faut poser l’arme à terre, les sangtchos, calmate
J’fais pas d’karaté, mais quand même, gare à toi
Gaucher comme Gareth
Quand ils arrivent pas les gens, ils ont pas d’couilles, ouais ils sont bons qu’à arrêter
J’peux chanter devant soixante mille, j’ai toujours honte d’faire un karaoké
J’suis pas l’genre « J’vais t’tirer dessus », mais s’tu veux la bagarre, ok
Ju-Ju-Jul il vient d’en bas
Rafale, flow, crick-crick-pah
Tu m’cherches la merde quand tu vois qu’j’ai réussi, poto j’te vois pas

Quand tout va bene, j’éteins l’pétard comme [?]
Là j’suis en jetski sur l’eau parce que dans les soucis j’ai trop baigné
Tu m’aimes pas, bah, ramène
J’te pardonne, mais quand-même
Quand j’te vois, tu mérites qu’j’te fasse un combo à la Youssef Boughanem
Et dans la clique, peut-être qu’y’en a comme des glocks
Parce qu’ils trainent dans l’bloc, parce qu’ils ont peur d’se faire lever assis sur la coque
À coups de claques, la drogue sous [?]

Audi noire, tu m’vois, tu tires les morts, tu craques
Toutes les portes je crique pour c’qui grattent toute la journée, qu’on les pieds plein de cloques
J’t’ai vu faire un action, ça m’a fait un déclic
Clic-boum, clic-boum
Ils font l’signe Jul les flics, a-tchique-a-tchique
Là j’suis sous statique, j’suis plus sympathique
J’sens plus la fatigue
À Marseille, les flingues, ils sont pas en plastique
Dans ma tête j’suis dans les îles, dans mon cœur, gros c’est l’Antarctique
Faut l’savoir et la pratique
Faut l’art et la manière
Et j’crois qu’à la maison, ils font un automatique
[?]

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