PAROLES

[Couplet 1]
Là, j’baraude dans la ville, y a les porcs en joute
Les ients-cli, tu l’sens pas, le mal ça parle en stop
Y a des reufs au placard, c’est vrai qu’y en a qui souffrent
Et les ients-cli aussi, quand y a plus d’dix en stock
J’m’enfume sous la capuche, j’ai le cerveau capoute
Dans l’auto’, quatre crapules, appuie l’bouton “capote”
Rah, c’est moi qui gère, tu sais qu’les autres, ils imitent
J’rallume le teh et j’prépare une frappe imminente

[Pont 1]
Heureusement qu’la nuit tombe progressivement, vous trouvez pas ? Vous vous rendez compte si tout s’éteignait tout d’un coup comme une bougie, quoi. T’es là, t’avances tranquillement, tu vois tout, tu reconnais tout l’monde et boum ! Sans prévenir, tout d’un coup, tu vois plus rien

[Refrain]
Lovés, lovés, on a charbonné tout la journée
Lovés, lovés, on va en chercher même la noche
Et ça d’vient banal, banal, banal
Et ça d’vient banal, banal, banal

[Pont 2]
J’arrive plus à ingurgiter autant d'[whisky ?] qu’dans l’temps. Ma vieille panse arrive plus à encaisser ; j’ai la chiasse à chaque fois que j’bois tu t’rends compte ?

[Couplet 2]
Et viens nous voir, comme d’hab’, on est tous die, die, die, die
Y a les civils en descente, ça stop les bails, bails, bails, bails
Cavaler, on a du faire comme Sonic
Et dans l’quartier ça parle rebeu comme soninké

[Refrain]
Lovés, lovés, on a charbonné tout la journée
Lovés, lovés, on va en chercher même la noche
Et ça d’vient banal, banal, banal
Et ça d’vient banal, banal, banal

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