PAROLES

Paroles de “Ziak – Démonstration”

[Couplet Unique]
Faux rires devant les chiffres, mais personne a tapé de ballon
J’passe mon temps à les **** et j’passe la nuit sur le balcon
J’sens plus l’effet du shit, j’sens toujours les bons plavons
J’pense qu’à passer ma p’tite mif, pas loin du petit lagon
Semi-automatique, l’artisan a scié le canon
Le poto à ramener le ? et la fimbi à chauffer le charbon
Maman a bien nourri le p’tit, le p’tit a touché le plafond
J’ai vendu à Neuilly, vendu à Bastille, vendu à Nation
Pa-Pa-Pas d’compétition, album sorti, démonstration
Album doré, démonstration, Album platinе, démonstration
Ils ont voulu toucher l’Z, [?,msikin?] ils ont touché l’fond
Pour nous tout est sten, la partiе est finie, y’a pas d’prolongation
Tout est carré, tu pètes ta tête, mon p’tit aura des belles baskets
Ce flocko ouvre son cavu sur internet et le reste de sa famille n’a rien à s’mettre
On arrive dans ton séjour, on gâche la fête, on sait calculer, on a des bases d’algèbres
J’vois leur moov de salopes et j’attrape la gerbe
J’veux pas m’faire des amis, j’veux pas m’faire des amis, j’veux pas m’faire des amis, J’veux m’faire toute la Terre, j’ai refais le film j’oublie aucune scène
Moi j’suis loin de Ghandi, que des bandits dans le sound system
J’ai grandi, j’vais chiffrer en quantités, investir, améliorer les routes du bled
Un coup d’pression sur le banquier pour qu’il cède, un coup d’pression sur l’opposant pour qu’il cesse
Tu crois qu’on joue toujours dans le même game ?
J’vais baiser leur business sans aucune gène, frappe en finesse à la 92ème
On vit ici, on repartira poussière
Y’a des larmes et du sang dans la gouttière, j’me rappelle des bagarres à la gare routière
Et les mauvaises nouvelles ne datent pas d’hier
J’suis d’mauvaise humeur, mauvaise humeur, là j’suis d’mauvaise humeur
Gros j’décoffre mon fer et j’attrape ce fils de pute qu’il m’appelle “Frère”
On sait qu’ils disent la vérité quand ils saignent
J’vais même pas les cités, on les connaît, c’est pareil partout, ils sont fichés sur le long terme
J’observe le futur des miens, le regard terne
Ils sont rentrés chez nous, ils ont niqué le parterre
J’pourrais jamais oublier les yeux d’ma mère, j’pourrais jamais roupiller sans deux trois M

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