PAROLES

[Couplet 1]
Taille mes flows, à l’épine
Laisse la concurrence sur l’banc, mode d’schyzo paraplégique
J’suis dans les histoires de fantômes qui vont faire froid à l’équipe
Lorsque la mort retient sa proie, la vie n’tient plus par les fils
Gyrophares et vitres cassés, civile en catalepsie
Cas social, lunette teinté, brûle un cierge, allez tise
On vend plus la paix par l’amour, on revend ses parts à l’Église
Le tеmps séparera les livres, ton âmе se rendra, et vite
Ce genre de contrat, évite

[Refrain]
J’bois plus trop après minuit
Les chasseurs d’vampires s’lèvent en fin d’après-midi
J’bois plus trop après minuit
J’ai trop peur d’trouver la mort ivre au pied du lit

[Couplet 2]
Regard injecté par le vice
Fais pas genre c’est pas moi, t’es l’parolier du disque
Taxe l’espoir, les rêves et la foi, tout comme salarié du fisc
Trottoir sale, famille sur la paille, dis bye à l’édifice
Poto m’laisse pas râler
Faudrait que j’fasse abstraction du fait qu’on laisse les putes parader
Le rap a l’feu au cul, les prods arrivent direct par derrière
Te promettent le Paradis
T’as beau avoir fait des études tu vas t’faire mettre par un P
On va t’passer l’parachute
T’inquiète ma gueule vas-y té-sau, les vrais ne craignent pas la chute
On leur dit “fais-l’saut dans l’cerceau” et ils courent tous à la suite
L’avenir des gens et dans d’beaux draps, l’cimetière ne paye pas la suite

24 à la suite je leur sert du vin d table à l acide
Bande d ingrat c’monde mérite plus que vos 20 putain de doigts dans la quiche
J vois que des lutins dans l’abime
Des restes de putains dans la ville
Déguisé le soir sous la lune lorsque ton butin sent la vie
T’iras pas bien loin sans amis , construis rien sans la mif
Pries bien fort pour tes proches que personne ne finisse sans abri
Tu rate le coche la vie c’est moche comme coup du lapin dans la nuque
Mains dans les poches rap que des cauchemars des parpaings dans la plume

[Refrain]

[Couplet 3]
J’suis pas d’humeur pour l’époque
Porte mon cœur comme un fardeau, de lourdes peines on écope
Marches sur des braises quand rien ne t’apaise et que le sol se dérobe
On compte les heures comme un tumeur, le temps qui nous reste on le vole
Le ciel est gris tout comme mon âme, y a juste une tête sur le corps
Désinfecte plaies à l’acétone, j’repars en guerre, on les mord
A la gorge et jusqu’au sang, des éclats de verre sur le torse
On ignore pas lorsque Satan frappe à la porte, on l’égorge
Vek’ toute la rage qui déborde, y a toute ta race qui se dévore
Paris la nuit, y a des vampires et des kalash qui décorent
Barrage de flics, pétage de plomb, le son des balles figent les sorts
On ramasse les restes à la pelle, rarement ce qu’il reste des forts
Ma vie un livre, page cornée
Ma vision te brulera la cornée
Des tragédies à la Corneille
Conseille appelles ton attorney
Y a pas de turn-up ici, ta mère ! Ramènes pas ta meilleure amie
Te ballades pas trop les fesses à l’air, tu vas te faire mettre par un curly
C’est pour des pervers et la peur libre
L’amour, elle glisse comme du curling
Face a la mort ton videur flippe, bouffon remballe ton leadership
Basfond du monde, l’oligarchie
Chie à la gueule, l’air hyper chic
Du balcon j’vois, qu’la rigueur chute
Orphelin comme Oliver Twist

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