PAROLES

Plus on m’dit qu’c’est impossible
Et plus j’ai d’fuel pour avancer
J’ai ramassé ces petites pierres
Que j’vais semer pour remonter
J’ai pris des risques à mes dépens
Mais en me trompant de train
J’ai pris le bon chemin
Mon royaume enchanté
Mon « Labyrinthe de Pan »

Refrain
——
M’inquiéter? hein-hein
J’ai trop la foi j’me troue la voix
Pour un jour tout avoir je sais pas où mais
Je trouve la force de faire mon devoir

Coton tige géant
Dans leurs oreilles bouchées
Et j’écris jusqu’à ce que
Je puisse plus bouger
——

J’ai rencontré Joe Black
J’ai failli faire un pacte
Ensemble on a longé la track
J’ai évité l’impact
Personne veut réfléchir aux paragraphes?
Donc si j’arrête c’est pas très grave
J’suis juste un sur deux-cent?
J’suis pas si sûr de ça..
Dans une journée j’passe
De persuadé d’gagner à sûr de perdre
Pas besoin qu’on m’rabatte
À quel point ça peut t’rendre faible
J’répare les pots cassés
En recollant mes mots croisés
Je les aime trop mes pages froissées
Pas d’secrétaire pour paperasser
Voilà les phrases qui tournent dans ma tête
Comme Audio-Technica
Voiler la face de ceux qui n’croient pas cet odieux syndicat
Mon art j’le prends à coeur
D’ailleurs y battra pas pour faire la guerre
Et leur politique m’écœure
J’suis venu débrancher leur pacemaker…

Refrain
——
M’inquiéter? hein-hein
J’ai trop la foi j’me troue la voix
Pour un jour tout avoir je sais pas où mais
Je trouve la force de faire mon devoir

Coton tige géant
Dans leurs oreilles bouchées
Et j’écris jusqu’à ce que
Je puisse plus bouger
——
2x

Laissez-les pas nous diviser
Tout est corrompu c’est sûr
Derrière des panneaux déguisés
Comment ne pas douter d’l’oeil dans ta serrure ?

J’aperçois le haut d’la pyramide
Qui dépasse et qui danse
Au-delà de l’illusion
Là où l’esclave paye la quittance
On va se venger !
On peut pas laisser pisser
T’inquiète pas tout s’qu’ils auront de nous
C’est le récépissé !
Cliché pris dans la cité de dieu
Ça ira pas si t’es têtu
Destiné à de grandes études
Décider de pas prendre les tunes
Il faut que j’retourne
Au lac Atitlan…
Chaque fois qu’j’y pense
J’y laisse une p’tite larme…
Parfois on fait c’qu’on pense être juste
Que les gens le comprennent ou non
« balek » de leurs avis c’est simple’
Comme une partie d’uno
On laisse la vie défiler sans « ctrl-z »
Ni code secret pour effacer ces vieux regrets
Qui présageaient k’la terre se vexerait
« J’suis un musée plein d’art mais t’as les yeux fermés »
Les mains sur l’étendard de ton
Mental désinformé
Si je reste en vie je serai prêt
À devenir un connard pour elle
Enterrez-moi dans la forêt
Près du sentier qu’on arborait
Dans cette croisière nauséabonde
On serait d’ceux qui montent
J’suis nucléaire, toi t’es une bombe :
Explosons tout c’qui compte

Refrain
——
M’inquiéter? hein-hein
J’ai trop la foi j’me troue la voix
Pour un jour tout avoir je sais pas où mais
Je trouve la force de faire mon devoir

Coton tige géant
Dans leurs oreilles bouchées
Et j’écris jusqu’à ce que
Je puise plus bouger

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