PAROLES

Paroles de “Klem Schen – Amour paternel”

Le visage froid, j’me refous dans un tas de vices.
Encore une soirée où j’me sers a boire.
J’peux stopper ça mais j’ai l’excuse de pleins de crises.
Et que les problèmes m’empêchent d’avoir des choix.
J’suis bourré j’suis pas bête, j’dis juste ce qu’ils veulent entendre.
J’me souviens, j’me rappelle, avant quand j’étais le centre.
J’sais que tu connais mes shows, j’les chante devant sa tombe.
Tout allait bien avant mais la vie t’emmène dans une chambre.
Mais c’est pas la même que moi car ta chambre à toi est froide.
Malgré tout ce qu’on a tenté, on a tous fait pour que ça foire.
J’ai pas rempli mon cœur d’amour j’ai rempli seulement le foie.
J’vais rapper sur ta mort en faisant mon deuil sur ma voix.

Mes journées sont les mêmes depuis que j’ai rempli la vittel.
Croyez-pas que c’est un spectacle, rien à foutre d’être respecter..
J’irai jusqu’au bout de mes rêves peu importe si j’pars en feu.
T’façon j’vois tout comme mort, j’aimais mon jeu moi il est pas drôle.
Il est pas drôle, il est violent.
J’vais retranscrire sur un violon.
Je vois tout tourner ça devient saoulant.
Tout est troublant, tout est trop long.
J’me suis noyé mais pas dans l’eau.
Eux j’les voyais quand ils voulaient ma mort mais qu’ils avaient pas tout pour le faire.
Je me démonte à mort pour tenter d’oublier tout ce qui m’abîme, tout ce qui me freine.

Y’a comme un vide dans la maison, j’entends le bruit du vent.
J’espionne tous les soirs à la fenêtre, j’vois maman finir le vin..
Moi je peux rien faire pour que ça change, sûrement ce qui me hante..
Si j’pouvais reculer j’aurai changer le trait du dessin.
J’ai fais beaucoup plus de détours que n’importe quel humain.
J’ai senti son cœur s’arrêter quand j’ai tenu sa main.
J’lui avait promis d’être un homme fort mais j’ai encore flanché.. mais j’lui jure que j’vais changer.
Mais maintenant c’est trop tard, pour qui m’entende encore, pour qui m’entende à nouveau, faudrait que je donne fin à mes jours. J’devrais pas tarder à le rejoindre avec tout c’que je consomme encore..
En imaginant un décor différent de celui qui m’entoure..

Mes journées sont les mêmes depuis que j’ai rempli la vittel. Croyez-pas que c’est un spectacle, rien à foutre d’être respecter.. J’irai jusqu’au bout de mes rêves peu importe si j’pars en feu. T’façon j’vois tout comme mort, j’aimais mon jeu moi il est pas drôle. Il est pas drôle, il est violent. J’vais retranscrire sur un violon. Je vois tout tourner ça devient saoulant. Tout est troublant, tout est trop long. J’me suis noyé mais pas dans l’eau. Eux j’les voyais quand ils voulaient ma mort qu’ils avaient pas tout pour le faire. Je m’abîme à mort pour tenter d’oublier tout ce qui m’abîme, tout ce qui me freine.

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